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Essoyes en Champagne fête le centenaire de la mort de Pierre-Auguste Renoir

Copyright : Archives Durand Ruel

C’est par un parcours reliant sa maison, l’atelier et les jardins, en passant par l’espace consacré au peintre, que le visiteur est invité à réinvestir la vie de Renoir, qui séjourna à Essoyes chaque été pendant 30 ans pour disait-il venir « paysanner en Champagne». Un village à qui il vouait un réel attachement qui a choisi le thème « Les Renoir, une famille d’artistes » pour organiser de nombreuses manifestations autour des lieux familiers chers au célèbre peintre. Citons, pêle-mêle, des expositions au sein de l’espace Renoir, ou celle en cours dans sa maison familiale évoquant l’exposition des œuvres de Renoir des dix dernières années (1909-1919), réalisée en 1934 à la galerie Rosenberg à Paris, demeure ouverte au public en 2017 après des travaux entrepris grâce à la municipalité et à la Fondation du Patrimoine. Ajoutons qu’Essoyes, qui a obtenu en 2018 le label « Itinéraire culturel européen » est désormais aussi une étape incontournable de la Route de Renoir, l’une des cinq routes des impressionnistes Eau et Lumière sélectionnés par cette association. A l’occasion des cent ans de la mort du peintre, la Maison Renoir accueille également une sculpture en bronze, la Danseuse au voile, offerte par la galerie Michael à Beverly Hills et Emmanuel Renoir, arrière petit-fils du peintre.

Essoyes en Champagne Village des Renoir

Photo : Gérard PERSONENI

C’est dans cette maison acquise en 2012 par la commune et réouverte au public en 2017, que le peintre trouvait la quiétude et la sérénité, qui lui inspireront ses toiles les plus fameuses comme le Déjeuner des canotiers, en 1881,ou la Dame à la campage en 1883. Il y peindra les jeux champêtres de ses enfants ou la vallée de l’Ource, l’un de ses thèmes favoris de cette Champagne qu’il aimait tant.

C’est là qu’il rencontrera une jeune couturière, Aline Charigot qu’il épousera, et Gabrielle Renard qui deviendra sa muse. Il restera fidèle à Essoyes jusqu’à sa mort en 1920 où malgré des mains atrophiées et sa paralysie, il peindra assis dans un fauteuil roulant, visible dans l’atelier, disant à son médecin  » j’aime mieux peindre que marcher ». Le peintre est enterré au cimetière d’Essoyes entouré de sa famille.

© Patrick MAILLE

© Patrick MAILLE

 

 

 

 

 

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© The Barnes Foundation Philadelphia Pennsylvania USA Bridgeman Images

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